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Une histoire interactive .

Créez et explorez votre légende en choisissant vous même la suite de l'histoire .

Image de Samantha Oakey

L'histoire de la rivière maudite .

Il était une fois deux villages de chaque côté d'une rivière, bordée de parois rocheuses imposantes. Aucun pont ne reliait les deux terres.

À gauche, le village chérissait la couleur violette, bénéficiant constamment de la lumière du soleil. À droite, le village préférait le jaune éclatant, bien qu'il se trouve dans une vallée toujours plongée dans l'obscurité.

Les violets, vivant du côté ensoleillé, ignoraient l'existence du village opposé, incapables de voir les jaunes qui semblaient invisibles dans leur monde sans lumière. En revanche, les jaunes, bien qu'ayant une vue claire sur les violets, n'arrivaient pas à communiquer avec eux. Les sons émis par les jaunes, probablement à cause du vent, ne franchissaient pas la rivière.

Les jaunes tentaient de se faire entendre des violets en lançant des cailloux dans la rivière en contrebas. Les sons résonnaient le long des parois, laissant les violets perplexes quant à leur origine. Certains attribuaient ces bruits à la vieillesse de la rivière, à la pluie ou aux poissons. À cette époque, malgré ces mystères, l'environnement était paisible, avec des oiseaux chantant une douce mélodie.

Le chef des violets, à cette époque, n'imaginait même pas l'existence ou l'importance de l'autre village, car tout semblait bien fonctionner du côté des violets

 

Un jour, pendant la sieste, le chef des violets reçut un message divin, insufflé de la croyance que si son village relevait un défi colossal, ils deviendraient les plus forts et les plus beaux du monde, atteignant ainsi l'immortalité et l'abondance infinie. Le défi se décomposait en trois étapes :

  1. Créer une corde de 300 kilos.

  2. La rendre suffisamment longue pour atteindre l'autre côté de la rivière.

  3. Maintenir la corde tendue en permanence entre les deux berges au-dessus de la rivière.

Bien que tout le monde sache que le chef avait abusé de l'alcool la veille, ils lui faisaient confiance car il était le chef, après tout.

Le village des violets était alors déterminé à trouver les techniques, la force et les ressources nécessaires pour relever ce défi. Les opinions étaient diverses. Certains voulaient commencer avec une corde énorme, d'autres préféraient procéder progressivement avec une corde légère, et certains choisissaient de rester assis. Cependant, le chef des violets avait toujours le dernier mot. Fort, imposant et charismatique, il prenait les décisions pour le village, affirmant qu'il suivait un ordre supérieur. Les violets se donnaient corps et âme pour satisfaire leur chef, redoublant d'efforts depuis leur côté de la rive.

La tâche était clairement impossible sans l'aide des villageois jaunes de l'autre côté de la rivière, mais il fallait encore qu'ils en aient conscience.

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Image de James Lee
Village de Rocamadour
Village de Rocamadour

De plus en plus fréquemment, un bruit assourdissant résonnait près de la rivière. Souvent, c'était le son des cordes tombant dans l'eau, voire même celui des villageois violets chutant dans l'eau en contrebas. L'écho de ces sons rebondissait sur les parois du canyon, persistant de manière désagréable. Cela perturbait progressivement l'équilibre paisible de la rivière, et le bruit augmentait jour après jour.

On raconte qu'au cours d'une période d'entraînement intense, le bruit était si fort autour de la rivière que le chef des violets en souffrit de violents maux de tête. Le druide du village lui prépara une potion qui s'avéra efficace pour apaiser ses maux.

De l'autre côté de la rivière, les jaunes n'étaient pas en quête d'immortalité ou d'abondance absolue. Ils cultivaient leur prospérité en se consacrant à eux-mêmes dans une forme d'amour et d'harmonie. Bien qu'ils ne se sentent pas responsables du destin choisi par les violets, ils étaient sensibles à la perte de calme et de splendeur de la rivière. Ils comprirent qu'il était peut-être nécessaire de se faire entendre par les violets et de leur offrir éventuellement leur aide.

Malgré les efforts constants des violets, ils n'arrivaient pas à maintenir une corde entre les deux berges. Les jaunes, dans l'ombre, les aidaient au péril de leur vie. À chaque arrivée d'une corde, les jaunes essayaient de la retenir de toutes leurs forces. Cependant, étant moins forts et entraînés que les violets, il était impossible de maintenir les cordes sans risquer de chuter dans le précipice, devenant ainsi une entreprise dangereuse.

Les jaunes décidèrent qu'il était temps d'agir.

 

Pendant plusieurs semaines Ils élaborèrent une stratégie pour se faire entendre, se relayant toutes les heures pour lancer de plus en plus de roches de leur rive vers la rivière dans l'espoir d'établir un contact. En vain, les violets semblaient ne rien vouloir comprendre.

 

Du côté des violets, le bruit devenait de plus en plus intense, les oiseaux ne chantaient plus comme avant.

Face à cette situation inconfortable et douloureuse, il était temps pour le chef des violets de prendre une décision.

1. Essayer de faire taire le bruit de la rivière .

Le chef des violets demeurait déterminé, poursuivant son grand projet. Un lundi matin à 8h00, il se rendit chez le druide pour lui demander de concocter un remède le rendant durablement insensible aux bruits de la rivière. Le druide, qui avait travaillé assidûment pendant des années, parvint à lui prescrire une potion adaptée en un temps record. À 8h14, l'affaire était réglée.

Ce remède semblait fonctionner, car le chef du village semblait désormais faire la sourde oreille à toutes les suggestions des villageois violets. Malgré leurs efforts, le bruit de la rivière persistait et augmentait, provoquant des plaintes parmi certains villageois, et les oiseaux chantaient de moins en moins.

Le chef s'isolait parfois pour méditer profondément, ressentant par moments qu'il devait y avoir une alternative à envisager ou que sa solution n'était peut-être pas durable. C'est à ce moment-là qu'il prit une nouvelle décision

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2. Consulter des experts en bruit .

Le chef des violets était déterminé à comprendre l'origine des bruits mystérieux et croissants de la rivière. Il décida de rencontrer des experts pour mieux comprendre les échecs répétés concernant la corde tendue de l'autre côté de la rive. Après avoir pris son courage à deux mains, il prit rendez-vous avec des experts diplômés en bruit de rivière, recommandés par son druide. Ce fut une aventure intéressante.

Lors de la consultation, le chef des violets exposa sa situation. Les experts émirent différentes hypothèses sur le bruit croissant, allant de la vieillesse de l'eau, à des chaussures à bulles qui couinaient sous les pieds des villageois. Certains architectes suggérèrent même que la forme en S de la rivière était responsable du bruit, et qu'un changement de l'angle des cailloux pourrait résoudre le problème. Cependant, le chef des violets se rappela que la rivière était ainsi depuis toujours, et que tout était calme avant les entraînements. Il ne voulait pas entreprendre un projet aussi radical.

À la fin de la réunion, tous semblaient s'accorder sur la nécessité d'analyses approfondies de la rivière. Le chef des violets réalisa ces analyses avant le deuxième rendez-vous.

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Village de Rocamadour
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Lors du deuxième rendez-vous, les experts présentèrent les résultats des analyses dans un langage qui semblait bien compliqué. Le chef des violets se retrouva face à un dilemme, car, par chance ou malchance, les données fournies par ces analyses ne dévoilaient que peu de choses. En réalité, elles semblaient révéler beaucoup d'informations tout en n'apportant aucune réponse concernant le tumulte incessant de la rivière. Aucun élément perturbateur responsable du bruit n'avait été décelé. 

Perplexe, le chef des violets se plongea dans une profonde réflexion. Il se rendit compte qu'il avait frôlé la possibilité que les examens de la rivière coïncident avec le chant des rares oiseaux encore présents. Imaginer que la faute aurait pu leur être attribuée, allant jusqu'à envisager de couper les arbres de la forêt pour faire fuir les oiseaux, était une perspective qu'il préféra éviter.

Cependant, les raisons des échecs de son grand projet et les projections d'avenir demeuraient floues.  Avec courage, le chef des violets posa la question. Certains affirmèrent de manière catégorique que la génétique était en cause. D'autres que les violets manquaient de muscle et de souplesse, rendant le projet impossible à réaliser. Certains ont suggéré d'abandonner, d'autres ont proposé de continuer avec des potions.

Quelle que soit la recommandation, le chef des violets est reparti mêlé d'un ensemble d'informations contradictoires, sans trouver de solution claire. Il a décidé sagement de ne rien décider immédiatement. Malgré cela, il a conservé des recettes de potions et des clichés fluorescents de la rivière sans bruit.

 

Il garda de cette expérience un vague souvenir amusant d'images d'experts sans réponses agitant leurs maquettes d’experts du bruit et leurs filtres de dernière génération.

C'est à ce moment-là qu'une idée novatrice a germé dans l'esprit du chef des violets.

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3. Tenter maintenant le défi divin .

C’était un mardi. Ce jour la,  tout bascula. C’était le jour J pour les violets. Le niveau de la rivière était bas. Ils était tous préparés et gonflés à bloc.

 

Tous avaient réunis toutes leurs forces et expériences, si bien qui parvinrent sur un exploit à faire passer la corde de 300 kg de l’autre coté de la berge. Seulement les jaunes n’étaient pas préparés à la retenir. L'effort si violent et intense provoqua la chute d’une centaine de villageois jaunes et de violets. La rupture fut soudaine, l'atterrissage violent. Les jaunes perdirent la vie sur le champ en s’écrasant sur la falaise dans l’obscurité de leur berge.   Les violets, tombèrent dans la rivière dans la douleur, et dans un fracas terrible qui leur fit perdre connaissance. 

 

Le chef des violets du réagir dans l’urgence et ne perdit pas de temps. L’heure était à l’urgence. Il tenta de calmer par la voix tant bien que mal les villageois tandis qu’il appelait les experts de la rivière. Ces derniers rafistolèrent dans l’urgence avec précision les villageois amochés les plus chanceux qui avaient étés emportés plus bas sur la berge et reconstituèrent le lit de la rivière. Cela prendrait du temps avant qu’ils reviennent au village. 

 

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Le temps passa.  Les villageois revinrent des mois plus tard au village, le corps étriqué, plein avec des cicatrices sans avoir compris ou se souvenir ce qui leur était arrivé. 

 

Le bruit rappelant le fracas du mardi maudi ne semblait s'être jamais éteint.

On avait raconté pendant des siècles que la rivière était maudite et selon les périodes le bruit ne s’arrêtait jamais. 

 

Tout le monde en avait après cette maudite rivière et son bruit infernal qui empêchait d’ailleurs toujours le chef des violets de dormir, surtout après l’évènement. Le druide avait essayé toutes les potions même celles recommandées par les experts du bruit pour faire taire les voix dans la tête du chef, mais plus rien ne semblait faire effet, même les piqures. 

 

A un moment, personne ne savait d’ailleurs s’il n’arrivait pas à dormir à cause du bruit auquel beaucoup s’étaient habitués ou si c’était plutôt le cauchemard de voir les rêves d’abondance et d’immortalité des violets s’éloigner, et s’assombrir. Certains disaient qu’il était fou.

 

La légende raconte qu’il se leva un soir tard dans la nuit et pris la décision suivante 

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2. Consulter les experts de nouveau * 

A l’issue d’un grand conseil, les experts du bruit avaient tranché. Ils disaient que les cicatrices des villageois étaient belles en appuyant brutalement dessus. Ils semblaient content des clichés de la rivière, il faut dire qu’ils avaient fait un sacré chantier. 

 

Certains avaient dit au chef violet qu’il fallait faire une croix sur ses projets. D’autres qu’il pouvait reprendre à partir d’un laps de temps donné, ou quand la rivière serait assez haute.

 

Il ne semblaient pas avoir plus d’explication d’auparavant pour expliquer les bruits environnants ou prendre la faute à pas de chance pour expliquer le fracas de cet exploi fou survenu ce mardi maudis.

 

Le chef des violets il avait aussi rencontré  d’autres enchanteurs qui lui racontaient qu’ils leur suffisait de faire des sacrifices, de serrer les dents. Certains éclairés assumaient que les experts du bruit n’y comprenaient rien  et qu’il fallait prier les énergies de la rivière en pleine lune avec une plume dans le cul pour que tout s’arrête.

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On retrouva un jour une plume près de la maison du chef, le temps passait, le bruit de la rivière était toujours là.

 

Il est vrai que quand on y repense parmis tout ce monde, il y en a probablement qui avaient tenté de parler au chef des violets de la légende du peuple jaune de l’obscurité.

 

Aussi l’avaient-il incité à considérer les conditions de la berge d’en face et se laisser le temps de tester différentes options avant d’envisager une nouvelle tentative mais encore fallait-il que le chef des violets soit prêt à l’entendre.

 

Tout le monde avait assez souffert, il était prêt à prendre du recul.

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4. Prendre du recul
5. Revenir en arrière

4. Prendre du recul .

Face à tous ces évenements, le temps passa et apaisa le feu des souvenirs des échecs des tentatives, les bruit de la rivière étaient toujours la.  

 

Cependant, le chef devenait de moins en moins à l’aise avec le fait de prendre des potions vu que cela ne semblait pas regler la cause du problème.

 

Un jour lors d’une calme nuit d’étoiles eu une vision soufflée par le tout puissant : il fallait ralentir, stopper et écouter ce que les violets avaient à dire ! Il programma une réunion avec tous les villageois, demandant à son dieu de le guider de nouveau pour changer de méthode et essayer quelque chose d’autre. 

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Le jour venu, c’est alors que quelque chose d’extraordinaire survint : Le ciel changeât, un tourbillon de lumière éclaircit définitivement  le ciel sur la berge des jaunes. C’était une puissante sensation de liberté, de paix, comme un doux massage délicat.  C’est alors que tout changea : les violets et les jaunes travaillèrent ensemble. Les échos de la rivière commencèrent à se transformer en une douce mélodie. Les vibrations des cordes, autrefois source de chaos, se synchronisèrent harmonieusement. Les deux villages apprirent à écouter ces notes naturelles et à ajuster leurs efforts en conséquence. 

 

La rivière, témoin de cette collaboration, sembla répondre à l'unité retrouvée entre les deux communautés. Les bruits assourdissants s'apaisèrent progressivement, transformant la rivière en une symphonie apaisante.

Il était peut être venu le temps de tenter la performance.

3* Créer les conditions pour tenter la performance .

Le chef des violets, inspiré par la vision de la nuit d'étoiles, comprit que la vraie force résidait dans l'union et la compréhension mutuelle. Il décida de partager sa sagesse avec les deux villages, mettant fin à l'utilisation continue de la potion qui le rendait insensible aux bruits.

 

 La réunion tant attendue eut lieu, et les violets expliquèrent comment la rivière pouvait être une source d’inspiration, de determination, motivation. Les jaunes, à leur tour, partagèrent leurs compétences, l’aspect de communion et guidance avec la nature et découvrirent les secrets des violets. Ensemble, ils créèrent un système où chaque bruit de la rivière était une invitation à ajuster les tensions de la corde, à s'adapter, à grandir.

 

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Finalement, un jour, les deux villages réussirent à maintenir tendue une corde de 300 kilos, non seulement en équilibre mais aussi en harmonie. Leurs compétences conjointes, leurs forces combinées et leurs écoutes attentives les avaient conduits à cette réalisation extraordinaire.

 

 Ils s’étaient préparés pour ça, avec de la régularité, de la détermination, de l’adaptation. La rivière, à présent calme et sereine, reflétait la paix retrouvée entre les violets et les jaunes. 

 

Les deux villages réalisèrent qu'ils avaient découvert quelque chose de plus grand que l’immortalité ou l’abondance de toute chose ou qu’une performance physique : l'importance de l’écoute à soi, à l’autre, l'unité, le respect mutuel et de la collaboration. Et ainsi, les violets et les jaunes continuèrent à vivre ensemble, écoutant les doux murmures de la rivière, rappelant à chacun que dans l'harmonie, la force est infinie.

 

 

Il était temps de comprendre les invitations de cette histoire et de faire la paix.

Apprendre, écouter et faire la paix .

Cette histoire est une métaphore qu’on peut appliquer aux muscles du corps. Les villages représentent des muscles aux actions opposées. La rivière symbolise une articulation, et la potion du chef violets, les médicaments antalgiques. La leçon est que l'harmonie, l'écoute mutuelle, et le respect sont essentiels pour tenter d’atteindre un projet athlétique, peu importe sa grandeur relative. 

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Suggestions .

N'hésitez pas à me faire part de vos suggestions ou projets.

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